NEWS: François Mitterrand aurait donné son accord pour l’attentat du Rainbow-Warrior

Le 10 JUILLET 1985, le Rainbow-Warrior, affrété par l’organisation écologiste Greenpeace pour perturber les essais nucléaires français en Polynésie, était coulé en Nouvelle-Zélande. L’opération était l’oeuvre de la DGSE, l’un des services de renseignement français. Le Monde (édition du  10 Juillet 2005) publie des extraits d’un rapport sur l’affaire que l’amiral Pierre Lacoste, ex-chef de la DGSE, remit, en avril 1986, au ministre de la défense.

Dans un compte rendu de 1986, l’ancien chef de la DGSE, l’amiral Lacoste, révèle qu’il aurait obtenu « l’autorisation personnelle » de François Mitterrand de faire saboter le « Rainbow-Warrior », en 1985. « Je ne suis pas entré dans le détail du projet, écrit-il, l’autorisation était suffisamment explicite ». Il y a vingt ans, en 1985, devant l’inquiétude de la direction des centres d’expérimentation nucléaire qui craint une action de GREENPEACE contre les tirs français à  Mururoa, dans le Pacifique, les services secrets français ont proposé de NEUTRALISER le navire écologiste Rainbow Warrior avant son départ d’Auckland (Nouvelle-Zélande).

via le Nouvel Obs.

NEWS: Pekin recrute 4000 cyber flics

La ville de Pékin va recruter 4 000 cyber agents chargés de surveiller Internet.Ce personnel un peu particulier sera recruté parmi des diplômés universitaires. Ils seront spécialement chargés, affirme l’agence Chine Nouvelle citée par l’Expansion, de deux missions principales : d’une part traquer les fraudes dans le commerce électronique, et d’autre part de chasser les contenus jugés “inappropriés” selon les critères locaux.Dans une perspective un peu différente, d’autres villes ont, elles, recruté des unités de propagande. Leur mission consiste cette fois non plus à  censurer mais à  noyauter les forums de discussions pour faire passer, en tant que citoyens ordinaires, des messages favorables aux autorités.La Net en Chine a décidemment une saveur pour le moins particulière. On vient ainsi d’apprendre qu’un cyber-dissident sera bientôt jugé pour avoir publié les paroles d’une chanson punk sur le net. Motif de cette procédure : une diffusion qui est “contraire aux fondements de la Constitution, porte atteinte à  l’unité nationale, la souveraineté et l’intégrité territoriales, répand des mensonges, trouble l’ordre public et la stabilité sociale”, pas moins. Il y a peu, MSN Chine a dû tenir compte de certains intérêts locaux et jouer du ciseau pour éradiquer les mots tels “démocratie”, “Dalaï Lama”, “Falungong”, “4 juin”, “Chine + corruption” ou “droits de l’homme”, de son service de blogs MSN Spaces…20/6 – PC Inpact

NEWS: La Russie “opposée à une militarisation de l’espace”

Le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov a déclaré jeudi que la Russie était “opposée à  une militarisation de l’espace”, après des informations selon lesquelles Washington souhaiterait déployer des armes dans l’espace pour défendre les systèmes de satellites américains.”

La position de la Russie sur cette question n’a pas changé depuis des dizaines d’années: nous sommes opposés à  une militarisation de l’espace”, a déclaré le ministre russe, cité par l’agence Itar-Tass depuis le cosmodrome russe de Baïkonour (Kazakhstan), qui fête ses 50 ans.
“Si un Etat prépare de tels plans ou commence à  déployer des armes dans l’espace, alors, sans aucun doute, nous prendrons les mesures appropriées pour y répondre”, a ajouté le ministre de la Défense.

Le New York Times a affirmé le mois dernier que le Pentagone souhaitait convaincre la Maison Blanche de déployer des armes dans l’espace pour défendre les systèmes de satellites américains. Selon le journal, l’administration américaine prépare une révision de la directive présidentielle de 1996 qui privilégie une utilisation pacifique de l’espace.
La Maison Blanche a démenti vouloir s’engager dans un processus de militarisation de l’espace, tout en confirmant préparer une modification des textes législatifs sur ce sujet.

AFP 02.06.05

NEWS: INES pour 2006/2007 : biométrique, payante et obligatoire

L’INES, c’est l’Identité Nationale Electronique Sécurisée. Le projet est encore plus connu sous l’appellation carte nationale d’identité électronique.

Derrière ce morceau de papier, se cache un titre officiel intégrant biométrie et puce RFID. Le programme INES consiste en résumé, à  sécuriser les procédures de carte nationale d’identité, de passport, carte vitale, etc, et offrir à  chacun de nous, les moyens de prouver son identité sur Internet et donc de signer électroniquement. INES est encore chargée de faire diminuer les fraudes à  l’identité  « dont le coût pour la collectivité, secteurs public et privé confondus, se chiffre en centaines de millions d’euros par an  ». Le ministre a d’ores et déjà  chiffré le coût des nouveaux documents à  “205 millions d’euros par an, soit 25 millions d’euros en plus [qu’actuellement]”. (On dirait qu’en fait de compte ça ne fera pas d’économies à  l’état, non?)

En tout cas c’est encore les citoyens qui devront vider leurs poches. Il a été décidé dans les plus hautes sphères que les prochains titres d’identité enrichis à  la biométrie seront payants ET obligatoires.

Deux identifiants biométriques, empreinte digitale et photo d’identité numérisée dans une puce. Le procédé est-il déjà  jugé d’une sûreté toute relative ? Le ministre a en tout cas ajouté que “on n’a pas exclu, dans le futur, la possibilité de rajouter un troisième identifiant si cela devenait nécessaire”. Lequel pourrait être l’iris.

Carte vitale, Passeport, Carte d’identité, permis de conduire, carte de séjour des étrangers… Tous ces titres seront biométrisés, pucés et blindés au plus tard en 2008.

Alors que les débats sur l’opportunité, les dangers et les questions éthiques de ce procédé sont encore d’actualité, le prix du passeport sera probablement un peu majoré que le tarif actuel (60 euros pour un majeur, 30 euros pour un mineur). La carte d’identité, elle, va donc devenir payante.  « C’est le prix de la sécurité.  » a noté le Ministre. On ne connait pas à  ce jour les tarifs respectifs.

“La puce choisie pour la nouvelle carte d’identité  ­ comme pour le nouveau passeport biométrique  ­est interrogeable sans contact, à  la manière du passe Navigo développé par la Régie autonome des transports parisiens (RATP).” indique Le Monde, autrement dit ce sera tout simplement une puce RFID que n’importe qui possedant le bon lecteur (et peut etre une cle de decryptage) pourra lire. “Le contrôle d’identité à  l’insu de l’intéressé demeure bien sûr illégal”, rappelle-t-on cependant Place Beauvau (lol, c’est illégal, mais si c’est à  l’insu de l’intéressé, comment peut-il s’en plaindre?).

La sécurisation des titres d’identité  « c’est un enjeu dans la lutte contre le terrorisme, (…) l’immigration irrégulière (…) et pour tout ce qui concerne les faux papiers  ». Alors à  cette fin, le gouvernement pouvait  « soit faire appel à  Zorro, mais Zorro ne pouvait pas répondre seul à  la situation. Et c’est pour cela (…) qu’il fallait faire appel à  INES, l’identité nationale électronique sécurisée, car c’est la seule réponse.  » expliquait très sérieusement aux députés le ministre de l’intérieur (lisez sont discours si vous de me croyez pas !)

Voir aussi :
L’article de Le Monde
http://www.foruminternet.org/ : un “débat” publique jusqu’en mai (ainsi que plusieurs documents PDF avec plus de détails).