Le 10 JUILLET 1985, le Rainbow-Warrior, affrété par l’organisation écologiste Greenpeace pour perturber les essais nucléaires français en Polynésie, était coulé en Nouvelle-Zélande. L’opération était l’oeuvre de la DGSE, l’un des services de renseignement français. Le Monde (édition du 10 Juillet 2005) publie des extraits d’un rapport sur l’affaire que l’amiral Pierre Lacoste, ex-chef de la DGSE, remit, en avril 1986, au ministre de la défense.
Dans un compte rendu de 1986, l’ancien chef de la DGSE, l’amiral Lacoste, révèle qu’il aurait obtenu « l’autorisation personnelle » de François Mitterrand de faire saboter le « Rainbow-Warrior », en 1985. « Je ne suis pas entré dans le détail du projet, écrit-il, l’autorisation était suffisamment explicite ». Il y a vingt ans, en 1985, devant l’inquiétude de la direction des centres d’expérimentation nucléaire qui craint une action de GREENPEACE contre les tirs français à Mururoa, dans le Pacifique, les services secrets français ont proposé de NEUTRALISER le navire écologiste Rainbow Warrior avant son départ d’Auckland (Nouvelle-Zélande).
via le Nouvel Obs.